1. |
Contretemps
06:23
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De contrecœur à contretemps
Mes idéaux se sont cassés les dents
Sur de la réalité crue qu’on se bouffe trois fois par jour
N’allez pas croire que je sois déçu d’avoir appris de mes détours
Et de tracer mon propre destin entre les lignes de mes mains
Mais il y a la Terre qui tourne
Qui tourne encore trop vite
Au carrefour des quatre vents
À l’heure où les «gadjì» serrent les dents
J’assume ma connerie, ma folie, mon existence
Mes fous rires et ma tête qui flanche
Et mes dérapes au comptoir des nuits blanches
Et mes dérapes au comptoir des nuits blanches
Mais la vie va comme elle va
Paraît qu’on récoltera ce qu’on aura semé
Et la vie va comme elle va
Moi, je dois trouver de quoi payer le loyer
Hey Maestro! Fais que ça rime
Quand t’accorde amour et liberté
Les pages se tournent une à une
Mais tu te sens tellement maladroit
Quand tu sens que le destin te file entre les doigts
Quand tu sens que le destin te file entre les doigts
Mais la vie va comme elle va
Et on fera bien de notre mieux
Et la vie va comme elle va
Moi, je dois sortir de mon pieu
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2. |
Allez! Saoule-moi
04:43
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J’ai le mal du nomade
la phobie du cul entre deux chaises
je suis de moins en moins à l’aise
avec les gens qui sont maussades
Mes vices d’aujourd’hui
sont mes vertus de demain
après tout cet ennui
il est bien temps que je me prenne en main
Allez! saoule-moi
histoire de rêver un peu
se dire qu’on est heureux
et que je suis bien avec toi
Allez! saoule-moi
histoire d’en rire un peu
de se dire que c’est tant mieux
qu’on s’aime et qu’on en est là
C’est aberrant de se dire
qu’on va peut-être mourir
d’en avoir suer assez
pour mériter d’être retraité
Faut pas se faire trop d’idées
sur notre belle société
qui nous demande de payer
pour tous les « malades » du métier
Du plus paumé au plus meublé
les infortunés sont par milliers
à crever dans nos quartiers
pour gagner leur liberté
Et entre deux besognes
il y en a des tonnes qui se la cognent
pour oublier que c’est aussi lourd
d’être gouverné par des sourds
Refrain
J’en ai mordu la poussière
pour finir par me taire
mais comme tant d’autre je suis à bout de souffle
de voir qu’il y a personne qui bouge, c’est louche!
Tout le monde se laisse aller
devant leurs feuilletons préférés
à coups d’abrutissement
vive le ralentissement
Faut s’éteindre la cervelle
pour trouver tout ça joli
d’embarquer dans cette folie
qui fait tourner la manivelle
Faudrait bien que quelqu’un s’oppose
à toutes ces valeurs closes
d’ici là, tends la bouteille
on va s’en faire une petite trêve
Que je sois toujours en manque d’écume
ou bien seul dans mes brumes
je t’en prie mon amour
dis-moi que tu m’aimeras malgré tout
Même si le sort que j’ai choisi
me laisse à la merci
des conneries de la vie
qui endorment mon utopie
Refrain
Je n’ai pas la gueule d’emploi
pour me soumettre à leurs exploits
de me faire exploiter
à même mon cœur et ma bonté
Qu’on abuse de ma volonté
encore là ça peut aller
mais me faire baiser pour un peu de blé
ça vraiment j’en suis borné
Et puis un jour on sera bien vieux
parmi tous ces copieux
qui trainent de la patte dans leurs souvenirs
pour se convaincre qu’ils l’ont choisi …
leur bel avenir!
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3. |
Claire Fontaine
05:37
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Paroles: trad.
Musique: Simon Gaboury
À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baigné
Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Une perruche chantait
Chante, chante, rossignol, chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi, je l'ai à pleurer
J'ai perdu ma belle
Sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de rose
Que je lui refusai...
Fendez le bois
Chauffez le four
Dormez la belle
Il n'est point jour !
J’aurais bien voulu
Que la rose fut encore au rosier
Et moi et ma maîtresse
Dans les mêmes amitiés
Fendez le bois
Chauffez le four
Dormez la belle
Il n'est point jour !
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4. |
Hitchhiking
03:45
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Paroles et musique: Kim Drouin-Radcliffe
Hitchhiking beside the highway
No need to know where to go
Feeling good from the inside
Just happy to be outside,
Just happy to be outside in the wild
Places to go, places to stay
Who cares where anyway
(bis)
Standing strong standing straight,
Thumb in the air fishing for the bate
Feet on the ground no need to wait
Got my packsac got my tent,
Could sleep just here,
Without the rent, without the rent
Places to go, places to stay
Who cares where anyway
(bis)
Following the sun during the day
Meeting nice people along my way
It's much more fun when you don't have a clue
There's always something surprising you
When you've been waiting for a while
Starting to become a crocodile
Just at the moment you're lighting your cigar
Someone stops by invites you to the bar
Hitchhiking beside the highway
No need to know where to go
Feeling good from the inside
Just happy to be outside...
Just happy to be outside in the wild
Mmm yeah
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5. |
Parti Prix
05:34
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Il est temps de parler de choses sérieuses
de démasquer des personnes crapuleuses
des bureaucrates, des phallocrates
qui se gonflent la rate
en matant tout leur argent
et des fonctionnaires le nez en l’air
qui prennent leur pied
à voir les pauvres se démerder
Ce sont des filous, des magouilleurs passe-partout
de la vermine de première classe
qui s’esclaffe d’être des as
Et ces gens-là
au profit du vice
ont fait de moi
un être amer … de toute injustice
Car!
Ils nous accueillent avec leurs grands airs
pour nous faire sentir de travers
du haut de leurs chaises ils manigancent
de nous juger avec méfiance
Car préconçues sont leurs idées
sans aucun laisser-aller
ils déblatèrent sur tout et rien
en nous laissant sur notre faim
Et moi qui veut être comédien
ils me traitent comme un chien,
un moins de moins que rien!
Ils critiquent tout sans regarder
ce qui se trame à leurs côtés
ces gens sont tous aveuglés
par leur rythme de vie effréné
Ah si vous saviez
comme vous m’ennuyez
vous foutez la honte aux génies
en rabaissant leur poésie
On passe pour des rigolos
à faire de petits numéros
des bassesses pour vous plaire
des courbettes pour satisfaire
Et malgré cela vous dites de moi
que je ne suis qu’un râleur
un simple frimeur à ses heures
qui ne pense qu’à soi
Ça me lève le cœur
ça me met en sueur
ça me fout les boules
je deviens maboule
Oh moi je rime
pour me changer de cette déprime
car moi le pitre musicien
je passe souvent pour rien,
une pauvre cloche sans lendemain
Refrain:
Je ne suis peut-être qu’un lascar
qui se la joue manouche le soir
mais je sais au moins une chose
c’est qu’en me servant de ma prose
je vais réveiller les abrutis
du fin fond de leur idiotie
et avec un peu de chance
les faire retomber … en enfance!
À force de me demander
ce que je pourrais bien être
je trouve ça compliqué
de vivre avec ma tête
C’est à cause de cette bande de bourgeois
qui ont ri un jour de moi
en idolâtrant leurs idées sales
et en se prenant pour des sages
Ils se sont permis des commentaires
qui m’ont clouer le bec et m’ont fait taire
c’est sous leurs regards amers
que mes rêves sont tombés par terre
Et d’un coup de revers ils m’ont pointé la porte
depuis ce jour la colère m’escorte
parfois je rêve de les tuer
je fus frustré d’être méprisé
Un bout de soleil à peine levé
et toutes mes idées sont frais lavées
il n’est pas question d’être comme eux
et de me prendre pour un dieu
De posséder des tonnes d’avoirs
de balader mon fric le soir
d’avoir de beaux culs à lécher
et d’être riche … à en craquer!
Dans mes rêves je me libère
des malaises … de ce calvaire
calvaire de cet enfer!
Refrain
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6. |
Mamamuskupov
03:09
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Musique: Jean-François Gasse
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7. |
Feu Follet
05:17
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Paroles et musique: Jean-François Gasse
Le printemps repousse dans ma tête
Comme d’entre les dalles de béton, je jouerai au con
De paysage en rivage
De virage en visage
Tout pour trapper les rêves
De village en village
On va crever le désespoir pour soigner ces faces longues
Qui traîne encore quelque part là où un lointain souvenir
Tarie encore leurs traits et pourtant il paraît
Qu’après un temps on s’y fait et que le deuil est contrefait
Qu’on y pourra rien, que nous trahirons nos belles paroles
Que ça s’appelle la vie et qu’après tout on vieillit
Mais le printemps repousse dans ma tête
Comme d’entre les dalles de béton, je jouerai au con
De paysage en rivage
De virage en visage
Tout pour trapper les rêves
Et mettre de l’huile sur le feu
Si pressé de vivre et si las de la mort
Les dés ne sont pas jetés et je retiens le sort
Que pousse, que pousse sur les pierres tombales
Et des villes, et des villes qui ne t’emballent pas
Comme le vent pousse la poussière
Il balaiera nos traces et sera que fasse
Nos paroles s’effacent et sera que fasse
Mais nos souvenirs seront tenaces
Le printemps repousse dans ma tête
Comme d’entre les dalles de béton, je jouerai au con
De paysage en rivage
De virage en visage
Tout pour trapper les rêves
De village en village
On trouvera bien quelque part
Un petit coin pénard
Où il fera bon mourir
Et où on voudra bien vieillir
Pieds nus rue à rue; mur à mur sera la fête
Trépasser l’horizon avant de dépasser la vie
Je ne clouerai pas mon cercueil
Je ne ferai pas mon deuil
Je ne creuserai pas mon trou
Je ne creuserai pas mon trou
Je ne clouerai pas mon cercueil
Je ne ferai pas mon deuil
Je ne creuserai pas mon trou
Et je ferai des fautes dans mon épitaphe
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8. |
Question de Posologie
02:47
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Paroles et musique: Jean-François Gasse
Refrain :
Qu’est-ce tu vas chercher? Qu’est-ce tu veux de mieux?
Un peu de sincérité dans tes yeux
Quand tu dis, quand tu dis
Que la vie ça te suffit
À quarante heures/semaine
Et que tu traînes tes semelles
De gauche à droite et de droite à gauche
Comme tes idéaux d’enfance
Qui te reviennent de temps en temps
Refrain
Les quatre pneus dans l’trafic
La tête emmitouflée
Faut bosser, faut bosser
Pour rembourser :
La marge de crédit ou l’hypothèque
La voiture, la télé, les enfants avec
Refrain
Trois fois par jour une clope au bec
Un café, un café
Et un cul sec
Faut peaufiner le dosage
Faut se faire à l’usage
ET N’OUBLIEZ PAS!
Théine, nicotine, THC (pour relaxer)
Caféine, panax (pour repartir du bon pied)
Viagra, plan B, méthadone, Valium
Merci et REVENEZ NOUS VOIR!
Refrain:
Qu’est-ce tu vas chercher? Qu’est-ce tu veux de mieux?
Un peu de sincérité dans tes yeux
Quand tu crois, quand tu crois
Que la vie ce n’est qu’une question de posologie
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9. |
Heart Fest
03:56
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Paroles et musique: Kim Drouin-Radcliffe
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
It’s right here, spreading like the pest
(bis)
Hunting down the loneliness,
To feast of all the happiness
Joys and fears, laughter and tears,
It’s beating down the loneliness
(bis)
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
It’s right here, spreading like the pest,
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
It’s always a test just like the rest
A caress filfull of tenderness,
I’m breathing finally
Freeing myself I’m speachless
Opening me, me meen old chest
(bis)
It’s the Heart Fest, the Heart Fest
It’s right here, spreading like the pest,
It’s the Heart Fest, the Heart Fest
Just scrub of the rest and keep the best
(bis)
In the infinite motion sometimes,
My on heart beat is a stray,
To ignore it, is a sin of mine
So now comes time for me to say
It’s the Heart Fest, the Heart Fest
It’s right here, spreading like the pest
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
It’s always a test just like the rest,
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
Just scrub of the rest, and keep the best
It’s the Heart Fest, the Heart Fest,
It’s right here, In Your Chest.
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10. |
Le coeur qui tangue
04:51
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Paroles et musique: Jean-François Gasse
Tu laves des draps trop blancs
Tu reprises des draps trop sales
Tu ne comprends pas très bien
Au coin de quel détour tu t’es perdue
Il paraît que l’amour s’effeuille
Il paraît que la vie se cueille
Eh bien toi, tu veux y croire
Pour tout et pourtant
Pour tout et pourtant
Tu y crois pour tout et…
Parce qu’on est humain
Parce qu’on est trop fragile
Car on ne peut diriger le vent
Car tout ne tient qu’à un fil
Funambule, philanthrope
Laisse-moi toucher le ciel
Voir plus loin, voir plus haut
«per um chouya d’soleil»
Quand t’as le cœur qui tangue
Qu’avec tes yeux tous mouillés
Tu dis finalement que : la vie, t’es pour
Et tu chantes à tout va !
Pour tous ceux qui ne tiennent pas vraiment
À être dans la cour des grands
Dans ce monde qui est trop souvent
Que de la poussière et du sang
Pardonnez mes pagailles
Pour mes petits bouts de ciel
Et j’oublierai vos batailles
Pour vos petits bouts de rien
Il paraît que la vie s’effeuille
Il paraît que l’amour se cueille
Eh bien moi, je veux y croire
Pour tout et pour tant
Pour tout et pourtant
J’veux y croire
Pour tout et pourtant
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11. |
Blasé d'vant la Télé
04:11
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Paroles et musique: Guillaume B-Siwell
J’en ai marre d’abrutir ma cervelle
à coups de pacotilles et de belles balivernes
autant dire de me remplir comme une poubelle
Par toute la saleté qui déferle à la télé
dans chaque publicité qui remue toujours la même idée
la même fausseté, le même mensonge inusité
Alors qu’il y a le ciel qui traine par la fenêtre
un soleil à faire ravir le moindre recoin de ma tête
un vent qui pourrait m’emmener au loin
loin de ces conneries qui me font sentir comme un crétin
Mais la manette au bout des doigts
me rappelle qu’entre elle et moi
ce n’est plus moi qui choisis
elle m’a conquis moi aussi
Après avoir dévoré tous les feuilletons les plus bidons
toutes les émissions à la con qui racontent que de belles salades
qu’on est tous heureux dans son cliché dans sa vie fade
Il me vient une carence de lucidité
un besoin insatiable de bouffer de la vérité
de comprendre un tas de foutaises, savoir pourquoi je suis mal à l’aise
Vais-je finir dans mon fauteuil avachi là dans ce cercueil
à l’instar de ma vie qui sèche et craque sous l’ennui
Toutes mes fleurs sont mortes j’ai même barricadé la porte
ça pue dans mon frigo depuis que j’ai perdu mon boulot
Car la manette au bout des doigts
me rappelle qu’entre elle et moi
ce n’est plus moi qui choisis
elle m’a conquis moi aussi
Je zappe tous les épisodes de ma vie
je repousse à plus tard le moindre de mes soucis
quand ils me rattraperont je serai loin de toute façon
Plongé dans ma stupeur de ne plus voir passer les heures
d’être rivé à l’écran noir désormais mon seul miroir
d’être moribond à temps plein comme des milliers d’êtres humains
Qui consomment ce qui défile juste devant eux
sans interrogation ou la moindre exclamation
on pourrait leur faire accroire que ce qu’ils s’apprêtent à voir
c’est encore mieux que de faire l’amour avec Dieu
Car la manette au bout des doigts
leur rappelle à chaque fois
que c’est elle qui choisit
ce qui est bon dans la vie
Et quand j’en aurai marre d’être blasé d’vant la Télé
et que les kilos qui m’engrossissent me diront : « faudrait bouger! »
je tournerai la tête vers cette vieille fenêtre
que j’ai ignorée au gré de tant d’années passées
Et même si le ciel est gris d’avoir été méprisé
et que le soleil est aigri d’avoir été mis de côté
il me restera le vent pour me sortir de ce néant
et prendre enfin en main ce qui reste de mes demains
Car la manette au bout des doigts
ne décidera plus jamais pour moi
désormais je ferai ma lois
et vivrai selon mes choix
Certains l’appellent la Télé
moi je la nomme machine à tuer
les esprits de bonne augure
qu’elle souille et pollue d’imposture!
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12. |
Reel du Tzar
04:05
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La Ritournelle Québec, Québec
Auteurs-compositeurs et interprètes de ce qu’ils ont baptisé la "chanson vagabonde", les membres de La Ritournelle vous font dériver dans un univers coloré, tissé à même le rêve et le voyage. C’est sur le pavé des rues de Québec et d’Europe que se sont forgées l’expérience de ces musiciens sympathiques et leur approche chaleureuse avec le public. Allez! entrez dans la danse avec eux... ... more
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